Le minaret, finement décoré, est le symbole de la ville et ressemble à la Giralda de Séville. Il domine la palmeraie et il est couronné de quatre sphères de bronze. Il atteint les 77 mètres de haut. Considéré comme patrimoine mondial par l’UNESCO, sa restauration est incluse dans un projet de restauration de la place Jemaa el Fna
En continuant le long d’une grande avenue bordée de palmiers ou par les mille ruelles de la médina, on atteint la mythique place Jemaa el Fna.
C’est le lieu de rendez-vous des artisans et l’âme du Maroc. Elle possède une large esplanade entourée de stands, cœur de la ville et lieu de rencontre pour les habitants et les touristes. Il est difficile de trouver une comparaison à cette ville unique où la vie est animée et où ont lieu diverses manifestations. Conteurs, acrobates, contorsionnistes, sages, dompteurs et vendeurs de toutes sortes, barbiers et habitants de la rue exécutent chaque jour la représentation de leurs propres personnages.
De nombreux magasins et restaurants de la rue complètent l’ambiance colorée et offrent une vue magnifique, surtout au coucher du soleil.
Les installations des restaurants de rue ont été restaurées avec des tables plus grandes, des bancs et des chaises confortables, un système pour se laver les mains et d’autres installations dans les cuisines qui répondent aux normes d’hygiène. Ce sont des postes fixes qui ne se déplacent pas, mais la restauration ne commence pas avant la tombée de la nuit.
Le Mellah est un quadrilatère de 18 hectares. Il abritait 15000 âmes et était considéré comme le plus grand du Maroc. Il était entouré d’une muraille à deux portes, l’une donnait accès au cimetière et l’autre à la ville. Composé de Fondouks, synagogues et rues commerçantes, le Mellah était aussi un lieu de rendez-vous pour les bonnes affaires et y est toujours. d'ailleur. C’est là que l’on trouve tous les produits naturels de beauté, des bijoux, des tissus et plein d’autres produits.
Le cimetière juif de Miaara date du 16e siècle et représente le plus grand cimetière juif du Maroc. Il se trouve accolé au cimetière Musulman de Marrakech. Conformément, aux «Minhaggim» (coutumes) propres aux juifs de Marrakech, ce cimetière est divisé en trois sections, une pour les hommes, une pour les femmes, et une pour les enfants. Il héberge les tombeaux d’importants rabbins ayant marqué l’histoire du judaïsme marocain. Ils existent différents styles de tombes : toutes blanches, triangulaires styles andalou ou plus typiques aux villes impériales comme Marrakech.
Avec son bassin majestueux, ce jardin de 100 ha offre une balade romantique en début ou en fin de journée. Nombreuses légendes courent sur l’histoire du bassin de la Ménara : ce serait l’endroit où l’Almoravide Abou Bekr, fondateur de la ville, enterra le butin amassé au cours de ses campagnes ou même un vaste cimetière où reposent les ossements des maîtresses du sultan Moulay Ismaïl. La fonction originelle du bassin était destinée à stocker l’eau des pluies et des montagnes. Dans ces eaux, se reflète le pavillon de la Ménara construit par les Saadiens en 1866.
Situé à côté de la mosquée de la Kasbah, les tombeaux Saâdiens sont un des seuls vestiges restant de la dynastie saâdienne qui régna sur l’age d’or de Marrakech entre 1524 à 1659. Au début du 18ème siècle, le sultan Moulay Ismaïl avait en effet décidé de faire disparaître toutes traces de la magnificence de cette dynastie en demandant la destruction de tous les vestiges restant. Il n’osa toutefois pas commettre le sacrilège de détruire leurs sépultures et ordonna que l’on mure l’entrée de la nécropole.
Le palais El Badii a été édifié entre 1578 et 1603 par le sultan saadien Ahmed Al mansour Dhahbi. A l'époque, il était considéré comme l'un des plus majestueux palais de tout le Maroc, avec de nombreuses richesses dans chacune des 300 pièces. Son nom, qui signifie le palais de l'incomparable, lui allait parfaitement. Aujourd'hui, il ne reste qu'une grande cour plantée d'oliviers et d'orangers, au milieu de jardins.
Le Palais de la Bahia est l'une des œuvres architecturales les plus importantes de Marrakech. Il a été construit à la fin du XIXe siècle dans l'espoir d’être le palais le plus impressionnant de tous les temps.
Le palais est étendu sur 8 hectares et accueille 150 chambres qui donnent sur différentes cours intérieures et jardins. La partie la plus intéressante du Palais de la Bahia est le harem des 4 épouses et des 24 concubines d’Abu Bou Ahmed.
Le nom du palais signifie en français « le beau » ou « la belle ». Plusieurs théories existent autour de sa signification : cela pourrait être en référence au palais ou bien à la femme préférée du vizir, la traduction serait dans ce cas « Le Palais de la Belle ».